Refrain : Saint Jacut n’est pas l’pays perdu
Comme certains l’ont cru ou pourraient le croire !
Saint Jacut n’est pas l’pays perdu
Comme pourraient le croire ceux qui n’l’ont pas vu !
Vous ne connaissez pas Saint-Jacut-Les-Pins ?
- Ce n’est pas étonnant parce que ce n’est pas une ville, même pas un chef-lieu de canton, c’est une simple bourgade. Pourtant elle a son charme, son dynamisme, ses activités spécifiques qui attirent. À certains jours, bien des communes pourraient l’envier !
Et bien ! Allons faire un petit tour en campagne par les sentiers pour y découvrir quelques hameaux en commençant par les LANDES DE LANVAUX. Déjà on aperçoit les ARDOISIERES. Des hommes tirent du filon de la carrière, un chargement de plaques d’ardoises qu’ils viennent d’extraire. « Même elles TREMBLAIS dans le chariot » disent-ils, « ne les abîmez pas » : c’est pour faire de la VIEILLE VILLE une VILLENEUVE !
Mais chut ! De la musique au loin, le son d’un accordéon ! Ah ! C’est de la VILLE MARION justement que TREMOUREUX accompagne des jeunes pour se marier à la MAIRIE puis à l’église au son des cloches. Ils se sont dit « oui » ; à la sortie, ils chantent : « C’est en 10 ans, nous n’irons plus au bois ! C’est en 10 ans… » Eh bien c’est vrai, ils n’iront plus au bois, ils s’en vont trinquer avec les invités, pas au CLOS BARRE, mais au BOSCHET : le beau chai c’est bien connu la qualité du vin ! Et le nom du château POTENVIN (tout à l’envers) c’est plutôt vin en pot et à la PHILIPOTERIE c’est le moment où on embauche.
Enfin filons la-bàs… qu’est-ce qui crie ? Mais c’est le cochon qu’on va tuer pour la noce au DOMAINE DU PORT ! Et c’est pour lui qui les aiguilles séchées des Pins font bouillir l’eau de la chaudière pour râcler les poils de la bête sur la COUESNONGLE. Du BOIS GUY est appelé pour surveiller le rôti au FOURMIRAI (au four, Mirai), devra faire attention à mettre TRESSEL (trop sel) juste ce qu’il faut ! Et bon appétit !
Mais que faire des déchets ? Oh ! Ce sera pour FANDORA.
Du BOIS DAVID chef de la colo s’amène avec son groupe jusqu’au MOULIN EON. Le moulinion, quoi ! Il questionne les jeunes : « Voulez-vous aller secouer les noisetiers à la COUDRAIE ? »
- « Pas moi » ! s’écrie Lulu.
- « Ah ! Toi je comprends, tu préfères garder ton FROQUIN (ton froque, hein ?) pour la CHATAIGNERAIE et pouvoir aller faire la galipette sur les pentes des COTEAUX ! »
« Et si tu te blesses » ?
- « J’irai me faire soigner à BODEAN (à Baud et en) cinq minutes et à CALEON (à cale, et on) fait bien aussi les pansements ! Et j’aurai les FONTAINES pour me laver et la FOUAYE pour me sécher. »
Regardez à vos pieds, ne marchez pas dans le MORTIER et ne passez pas à côté des ECLOPAS sans les aider si besoin est. Observez aussi l’EPERLAN qui saute joliment dans l’eau ! C’est un « CLAUSNE » (clone) s’écrient-ils !
Pas si fort ! Dire, toujours dire, le chef ça LAGASSE ! Ecoutez, on appelle : Au secours ! Au secours ! Je ne sais plus où je suis. GUIDEMAIS ! GUIDEMAIS pour trouver le chemin du BOURG.
Coin, coin, coin : c’est la bande de canards qui cancanent sur la MARE. « Les enfants n’approchez pas ! Appuyez-vous plutôt sur la BARRE » !
Pan ! Pan ! Des chasseurs traquent les lapins qui fuient vers les GARENNES. Courons, suivons plutôt le maquignon qui s’oriente vers la VACHERIE.
Et regardez en face la pancarte : LE TEMPLE. Qu’ils n’oublient pas les gars de demander, à Monsieur le Maire le permis de construire pour VILLENEUVE, sinon GARE !
Les enfantl Ici une affiche ! Lisez-moi ça. C’est la grande fête du moulin de LA VALLEE du 28 août dernier. Nous y étions. Moi j’ai dansé avec le Président Eugène Le Breton. Et il nous a dit : « Ouvrez VAUVOLET et voyez les deux clochers : celui de l’église et celui de la communauté.
Une simple fille de la LARDRIE proche de la chapelle du PONT D’ARZ Agélique Lesourd est à l’origine de l’Institut avec 3 autres compagnes ; cette année, les sœurs célèbrent le bicentenaire de la fondation.
Quentin s’écrie « une souris qui file le long du mur » !
Mais tu rêves mon petit ! C’est la souris de l’ordinateur. Regarde l’inscription qui s’affiche en belles lettres :
« VIVE SAINT-JACUT-LES-PINS ET LES JACUTAIS ! »
Gabrielle GAUTHIER (septembre 2016 à l’occasion des jubilés des sœurs)