L'ancienne chapelle Saint-Laurent (XVIIème siècle), située au bourg de Saint-Jacut-les-Pins, restaurée au XIX-XXème siècle et où l'on conservait jadis une statue en bois de la Vierge, à deux faces.
En 1330, une chapelle est signalée au nord de la commune, au village des lépreux (lardrie). C'est elle qui aurait été transférée au lieu dit Saint Laurent. En 1399, une chapelle Notre Dame est signalée près du bourg. Au XVIIème siècle, cette chapelle s’appelle Notre Dame du cimetière neuf. Les enfants décédés, avant l’âge de raison, sont enterrés à l’intérieur, autour ce sont des pommiers et des châtaigniers appartenant à la Fabrique. En 1678, les habitants du quartier peuvent être enterrés autour de la chapelle, on lui donne le nom de Chapelle Saint Laurent. En 1794, la cloche est descendue pour être fondue. La révolution laisse la chapelle dans un état de délabrement, l’intérieur sert aux sépultures. En 1832, des réparations importantes sont réalisées. Elle sert d’oratoire aux soeurs. En 1837, elle retrouve sa cloche qui provient des halles de la Gacilly. Elle est bénie le 4 juin, son nom est Marie Louise. Le parrain est Joseph Marie Boyer du bourg, la marraine est Louise Perrine Duval (novice chez les soeurs). En 1860, c’est dans cette chapelle qu’a lieu la l’assemblée délibérante des soeurs dite « chapitre » d’autres suivirent jusqu’en 1876, date de construction des nouveaux bâtiments des soeurs. En 1879–1886, c’est la reconstruction de l’église paroissiale, les baptêmes se font en cette chapelle. En 1888, le calvaire est restauré, la bénédiction a lieu le 8 juillet ?, jour de la translation des reliques de Saint Jacut. En 1910, ses murs sont croulants et enserrés de lierres ; elle est entièrement démolie et reconstruite ; de style roman elle a sur sa façade la statue Saint Laurent ; elle est bénite le 21 mai 1911 et elle sert au catéchisme des enfants. Jusqu’en 1936 les soeurs sont inhumées dans un carré qui leur est réservé au nord de la Chapelle. En 1937, la chapelle subit de nouveau des réparations importantes. En 1960, le sol est dégarni de son dallage de schiste et est cimenté, les murs sont blanchis et un chemin de croix est installé. Elle est utilisée de 1960 à 1970 par l’école apostolique (juvénat) comme lieu de prières. En 1997, elle est à nouveau rénovée, l’inauguration a lieu le 8 novembre 1998, elle sert pour la messe paroissiale en semaine et aussi pour les réunions des enfants de la catéchèse. Les rogations se faisaient le mercredi matin, veille de l’ascension : la procession arrivait, une année de la croix de la Ville Marion, l’autre année du calvaire de Brandicouët (Chanoine Guyot et E. Le Breton, archives des Sœurs) ;